jeudi 23 janvier 2014

Terreur à la friterie !


Quatre faits de vandalisme en 10 jours : les gérants ne comprennent pas cet acharnement.
Depuis quelques jours, les cernes de Véronique Quériat et Marc Bardyn, gérants de la friterie duVespéral à Couillet, ne cessent de s’agrandir.
Aux nombreuses heures de travail que le couple preste pour faire tourner son snack, viennent désormais s’ajouter des tours de garde nocturnes.
Car depuis dix jours, des inconnus s’en prennent gratuitement à leur commerce.
Au total, quatre faits de vandalisme ont été enregistrés : de quoi ne plus fermer l’œil de la nuit ! "La première fois, quelqu’un a brisé les carreaux de la porte", explique Véronique Quériat. "Mon fils, qui dort à l’étage, s’est précipité à la fenêtre en entendant le vacarme et a eu le temps de voir des personnes s’enfuir. Dans la nuit de mercredi à jeudi derniers, c’est carrément une voiture qui a défoncé notre vitrine. Et deux jours plus tard, on a lancé un gros pavé dans la troisième fenêtre, pour la briser en mille morceaux. Vu la répétition des faits, nous avons décidé d’investir dans un système de caméras de surveillance. Nous nous sommes même mis en planque dans notre voiture, mais cette nuit-là, il n’y a pas eu de nouveau fait."
C’était compter sans l’opiniâtreté des vandales qui, dans la nuit de dimanche à lundi, ont remis l’ouvrage sur le métier. "Mon fils avait décidé de dormir dans le salon", poursuit Véronique Quériat. "J’avais quant à moi programmé mon réveil pour 2 h du matin. Ils sont venus un quart d’heure plus tôt. Comme on peut le voir sur la vidéosurveillance, une Opel Corsa vient défoncer la vitrine puis effectue une longue marche arrière sur la route de Châtelet avant de faire un demi-tour au frein à main. Ma belle-fille, qui était présente, leur a lancé des bouteilles vides. Franchement, nous ne comprenons pas ce qu’ils veulent : nous n’avons reçu aucune menace, ni fait l’objet de racket."
Pour les gérants du Vespéral, l’angoisse est à son comble. Qui leur en veut et jusqu’où sont capables d’aller ces personnes ? Telles sont les questions taraudant ces commerçants qui ont fait appel à RTL-TVi et décidé d’effectuer de lourds investissements pour installer des volets et des vitres blindées. "En attendant, nous faisons des tours de garde, toutes les nuits. Mais malgré la fatigue, nous sommes bien déterminés à poursuivre nos activités."
La police locale de Charleroi a visionné les vidéos, où l’on aperçoit les auteurs. L’enquête est en cours et pourrait bien aboutir rapidement.

mardi 21 janvier 2014

Les Bonnes Frites! Fritkot Bompa

I wanted to do a story about this for a while, mainly because it is a good story of how social media are important in a local context. But especially because I live close to a Brussels Fritkot which advertises itself with a big sign “Google : FRITKOTBOMPA”:
My loocal fritkot advertises itself with "Google : FRITKOTBOMPA"
However, this is a story of discovery, because obviously it doesn’t stop there. But to start from the beginning, if you actually do Google “Fritkotbompa”, this is the top three:
I was feeling brave and clicked on the first link, fritkotbompa.tripod.com. And there, on a black background, was the address and phone number of Fritkot Bompa, accompanied by the menu and a very interesting disco song: “Je n’ai jamais mangé les frites de Bruxelles”. Try it for yourself, it’s an eye opener! And as a bonus, it’s on repeat!
Fritkot Bompa in real life
Continuing down the web trail of Fritkot Bompa it is interesting to see how they are actively promoting themselves on social media. The fritkot doesn’t have a Facebook page, but I have sent the profile Fritkot Bompa a friend request (so I’ll be friend no 430 I hope). Who wouldn’t want to be friends with their local frites master? And with a max of 5.000 friends on Facebook I guess they still have time before they have to change to a page.
The good thing is I think this guy ‘gets it’: He is actually asking for reviews of the new house sauce “Bompa” (“tomatised” mayonnaise with pilli pilli and parsley):
Comment vous trouvez la nouvelle sauce bompa ?
est -ce quelle doit rester dans l’assortiment ?
Et la sauce ketje , vous aimerez la retour ?
He probably could do a lot more in this respect to get people to submit ideas and evaluate products, but I have the feeling he’s running a one man business, so perhaps it’s too much work. However, I absolutely love his use of pictures. See for instance the Sauce XL (Ixelles) with dill and aniseed. Or the Hawaii-style Potato? Or this little collection of vehicles belonging to his top customers?
At the same time I am slowly understanding something about fritkots: frites are important, but the sauces are their signature, where they are different from the rest. Get the sauce right, and you have the addicts coming back for your unique product?!
Geolocation?
Seems Bompa hasn’t discovered Foursquare yet, and it seems also that very few customers actually use Twitter (here’s an exception). But maybe he’s right: Why go on Foursquare if your customers are on Facebook? In any case, here comes the scoop of this story: THERE’S AN APP FOR THAT! Yes, you heard me, there is actually an app for finding the 49 best fritkots in Brussels (I was of course relieved to see that it’s only 1.59€ at the app store):
Bompa is featured in the Top49 Brussels Frites app for iPhone
By the way, Bompa’s frites are delicious, I totally approve of the 100% Mission of Fritkot Bompa. But even though they do have a house sauce, I am a bit of a conservative with my frites  so I went for a straight mayonnaise on my recon visit.
Will have to try Sauce Bompa today to mend the New Year’s hangover. Or perhaps XL to do the local thing.
If he’s open. After all, This Is Belgium ;o)

samedi 11 janvier 2014

Les friteries font désormais partie de l'héritage culturel immatériel flamand

La Flandre a décidé vendredi de reconnaître le phénomène culinaire belge des friteries comme faisant partie de son héritage culturel immatériel.

«Les friteries ont besoin d’une plus grande valorisation», a commenté le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V). «Cette labelisation sauvegardera la tradition», a renchéri la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege (CD&V).
Le gouvernement flamand a posé ce choix après une démarche menée par les gérants de friteries.
«Les friteries ont longtemps été tellement banales qu’aucune attention ne leur était portée», note Bernard Lefèvre, président de l’association professionnelle Navefri. «Ce n’est que grâce à l’intérêt des visiteurs étrangers que nous avons pu les valoriser. Nous devons à présent nous assurer qu’elles continuent à exister».
Selon ces professionnels, les friteries font en effet autant partie de la culture belge que les pêcheurs traditionnels de crevettes grises ou la bière.

Aussi une raison commerciale

Mais leur motivation est aussi commerciale, toute reconnaissance de produits ou secteurs particuliers comme partie intégrante d’une culture locale générant traditionnellement une hausse du chiffre des ventes.
Interrogée vendredi, la ministre de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan PS), indiquait que, conformément à la procédure pour pareille reconnaissance, la candidature des friteries serait bientôt soumis à son évaluation, de même qu’auprès de la communauté germanophone.
Les trois communautés du pays doivent appuyer conjointement tout dossier en vue de sa reconnaissance par les instances internationales culturelles.
La ministre Laanan soutiendra la démarche de reconnaissance des friteries comme héritage culturel immatériel, a précisé vendredi sa porte-parole.